Former les autres : l’apprentissage d’hier à aujourd’hui
Si la plupart des gens acquièrent des connaissances et des compétences par leurs propres expériences, il arrive parfois que l’on doive se tourner vers les autres pour acquérir des connaissances.
C’est là que le concept d’apprentissage entre en jeu. Approfondissons la question pour mieux la comprendre. L’apprentissage est un système qui consiste à former un groupe de praticiens prometteurs afin qu’ils acquièrent les compétences et les informations nécessaires pour bien faire leur travail.
Former les autres : quelles évolutions pour devenir la formation que l’on connaît aujourd’hui ?
Il est bien documenté que les apprentis, également connus sous le nom de prentice et protégés, établissent leur vie professionnelle par le biais de programmes d’apprentissage. La plupart de la formation proprement dite se déroule dans les limites du cadre de travail habituel, où l’employeur enseigne à l’apprenti une chose ou deux sur le métier qu’il a choisi. L’employeur enseigne à l’apprenti une ou deux choses sur le métier qu’il a choisi, en échange d’un travail continu qui est marqué par la durée pendant laquelle l’apprenti acquiert les compétences nécessaires.
Le système d’apprentissage est apparu à la fin du Moyen Âge, sous la surveillance étroite des guildes d’artisans et des gouvernements municipaux. Un maître artisan avait le privilège d’employer de jeunes gens prêts à échanger une forme de travail peu coûteuse contre des prestations telles que le logement, la nourriture et, bien sûr, la formation à un métier spécifique. Même si la plupart des apprentis de l’époque étaient des hommes, plusieurs femmes ont tenté leur chance dans des métiers tels que tailleur, couturière, papeterie, boulangerie et maître d’hôtel. L’apprentissage est généralement offert aux personnes âgées de 10 à 15 ans et qui sont prêtes à vivre dans le confort de la maison de l’artisan.
Se former pour atteindre ses objectifs : dénicher un stage ou une alternance intéressante
À l’heure actuelle, le concept équivalent de l’apprentissage peut être orienté vers le stage. Les universités ont toujours recours à l’apprentissage pour former des universitaires. Les bacheliers sont promus au niveau de la maîtrise et la création d’une thèse sous la direction d’un superviseur suit. Le corps administratif de l’université prend ensuite des mesures pour reconnaître les réalisations qui correspondent aux normes d’un doctorat.
Les programmes de développement professionnel établis pour les nouveaux diplômés dans les domaines du droit et de la comptabilité peuvent également être assimilés à un apprentissage. Un exemple dans les milieux britanniques est celui des contrats de formation appelés articles of clerkship. Les modèles d’apprentissage observés dans les entreprises de services professionnels, comme les cabinets d’avocats et de comptables, sont similaires à la méthode conventionnelle maître-apprenti. Le débutant est placé sous la tutelle d’un ou de plusieurs collègues plus expérimentés auprès desquels il commencera sa quête pour apprendre tous les détails du métier qu’il a choisi.
Aux États-Unis, les responsables du département de l’éducation ont uni leurs forces à celles d’organisations à but non lucratif qui cherchent à imiter le système d’apprentissage dans d’autres pays afin de mettre en place des réformes de l’enseignement de l’école au travail. Cette initiative vise à relier la formation académique aux carrières professionnelles. L’observation au poste de travail est un exemple de programme qui consiste à observer un vrai travailleur pendant un certain temps ou à passer un temps significatif à effectuer un travail réel. Ces activités sont effectuées avec un salaire nul ou réduit au lieu de suivre des cours ou de travailler dans des établissements commerciaux locaux.